société sur roman vie merci place monde chez homme femme amis société film noel center image homme
RechercherDerniers commentairesoui
Par Anonyme, le 20.09.2023
excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022
exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022
un lien valide pour telecharger ce film merci
Par Anonyme, le 11.07.2021
pas de lien ? site inutile
Par Anonyme, le 04.06.2021
· 100 FILMS POUR AIMER LE WESTERN: 15-FUREUR APACHE
· 12- LE TRAIN SIFFLERA 3 FOIS
· 31-RINGO AU PISTOLET D’OR de Sergio Corbucci
· 100 WESTERNS : 74 BIS - RIO BRAVO H.HAWKS 1959
· 100 WESTERNS : 53- LE VENT DE LA PLAINE 1960
· 505-LE VIRGINIEN SAISON I Episode 2
· 100 WESTERNS : 45–LE TRESOR DES 7 COLLINES
· horizons lointains rudolph maté
· 100 WESTERNS : 59- LES GRANDS ESPACES “ 1958
· la vengeance du sherif
· 100 WESTERNS : 18 -LES 7 MERCENAIRES de J.STURGES
· 100 WESTERNS : 20 -l e massacre de Fort Apache
· 8- LERS CAVALIERS de John FORD 1959
· 116 -SUR LE TERRITOIRE DES COMANCHES 1950 de George Sherman
· le convoi des braves
Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour :
14.11.2025
1368 articles

Monte Walsh (1970) de William Fraker
center;">Avec Lee Marvin Jack Palance & Jeanne Moreau
center;">Sidonis Calysta le 18-09-25
center;">Édition Collection Silver Blu-ray + DVD
center;">Présentation du film par Noel Simsolo et un documentaire de John Boorman sur Lee Marvin
center;">
center;">
C’est un film américain certes mais pas Hollywoodien ; nous entendons par là un cinéma qui refuse toute emphase, tout phantasme, toute polarisation et fraude » avec le convenu, le traditionnel, le copier-coller et toute fioriture. Il se veut brut de décoffrage et refuse de noyer l’Histoire

Cette fois on imprime la réalité et on boude la légende. Déjà en 1950 Delmer Daves avait stipulé avec son superbe « Cow-boy » en 1958 avec son interprète fétiche Glen Ford que la vie de vacher était long d’être un long fleuve tranquille. Peu de films suivirent tant ils dénaturaient le mythe et pourtant ils sy gagnèrent en réalisme
Le western et même le cinéma d’alors : les années 70 affichaient outre un franc parler un ton de révolte et prônait un libéralisme provocateur qui se retrouvait même dans la littérature de ce pays.
Nos deux protagonistes singuliers voire anti-héros sont deux amis vivant en couple sans qu’il y ait ambiguïté : Monte Walsh (Lee Marvin ) et Chet Rollins (Jack Palance ). Leur devenir est mis en causedu fait du développement urbain et les amène sans jeu de mots à changer de fusil d’épaule pour éviter un chômage qui pointe à l’horizon ; des dires confirmés par leur régisseur Cal Brennan (Jim Davis )
Nos deux vachers dès lors (cowboys en anglais) vont épouser un autre métier et prendre femme ; Rollins va épouser une veuve et tenir une quincaillerie et Monte Walsh demandera la main d’une prostituée française Martine (Jeanne Moreau ) qu’il ; vaut emmener vers d’autres horizons
Mais d’autres n’auront point cette opportunité et choisiront l’illégalité pour survivre comme un des leurs Shorty Austin (Mitch Ryan ) qui avec une autre racaille va semer la zizanie
Œuvre noire et méritante, honnête et audacieuse qui crache un pessimiste réaliste vu les faits de la société américaine ( guerre froide – Vietnam-et choc pétrolier autres bouleversements socio- politiques)
Le western n’a pu contrecarrer cette réalité puisque déjà tous les autres genres la dénoncèrent progressivement ou simultanément

Cette œuvre différente fait partie de ces westerns désenchantés nés et non point accidentellement lors de la mutation du genre commencée quelques années plus tôt où les héros sont fatigués, où le monde s’industrialise au détriment de la gente humaine contrainte à l’abandon où à la reconversion tant la société se meut et l’Ouest se meurt.
Le film eut droit à un remake un téléfilm western américain de 2003 réalisé par Simon Wincer , avec Tom Selleck , Isabella Rossellini et Keith Carradine

Noel Simsolo () dira de ce film : « Les USA feront de plus en plus de films masochistes que la critique aveugle traitera de contestation courageuse. Plutôt que d’assumer la décadence, Hollywood préfère la masquer sous des larmes »
W.A.FRAKER ne fit que 2 ou 3 films et principalement quelques participations télévisuelles , pour cause son premier métier fut directeur de la photographie dans les années 60-90 servant des réalisateurs inégaux comme de Mark Rydell: 1967: Le Renard (The Fox) -- de Roman Polanski -- 1968 :Rosemary's Baby et de Peter YatesBullitt -- de Richard Brooks 1977 :À la recherche de Mister Goodbar (Looking for Mr. Goodbar) -- de Martin Ritt 1985 :Murphy's Romance

LEE MARVIN A son nom ; on devrait jouer du corps lui qui parmi tous les méchants sut utiliser le sien -de corps -pour habiter moult personnages méchants à ses débuts et fort appréciables par la suite
Dans les affreux jojos retenonsDuel sans merci (1952) face à Audie Murphy et sa rencontre avec Randolph Scott acteur charitable qui trônait la mise en valeurs des seconds rôles ; ainsi ils se croisèrent dans en 1952 :Le Relais de l'or maudit (Hangman's Knot), de Roy Huggins : en 1953 :Les Massacreurs du Kansas (The Stranger Wore a Gun) d'André de Toth et en 1956 :Sept Hommes à abattre (Seven men from now) de Budd Boetticher où il est époustouflant et rafle presque la première place ; ajoutons une autre rencontre ; John Wayne à qui il échangera des dialogues savoureux dans en 1962 :L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance) de John Ford , un an après l’avoir croisé dans en 1961 :Les Comancheros (The Comancheros) de Michael Curtiz et le retrouvera dans le non moins attrayant en 1963 :La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef) de John Ford . il sut attirer vers lui des grands réalisateurs et obtenir des mémorables premiers rôles avec en 1967 :Les Douze Salopards(The Dirty Dozen) de Robert Aldrich ( 4 e participation avec ce cinéaste) et en 1980 :Au-delà de la gloire(The Big Red One) de Samuel Fuller qui fut son couronnement avec 1965 :Cat Ballou d'Elliot Silverstein et avec en 1966 :Les Professionnels (The Professionals) de Richard Brooks .Il reste une figure imposante du cinéma américain avec ce rôle d’un être attachant frustre , mais sincère, bagarreur et peu rancunier. Il est simple, prêt à toute facétie, auguste qui sait être digne (face au mariage de son collègue) et majestueux face à une demande similaire faite à Martine dépassé par les évenements qui avoue que « Rien n’a plus de sens , j’ai dû m’habituer à plein de choses »constat peut-être d’un pays dépourvu.

JACK PALANCE qui, eut un parcours similaire avec une reconnaissance tardive glana lui aussi un oscar. IL fut lde même l’un des plus méchants du cinéma américain (Panic in the Streets (1950)-L'homme des vallées perdues (1953) et chez Sergio Corbucci où il fut superbe avec ( El mercenario (1968) et Companeros (1970). Il fut demandé aussi par GodardLe mépris 1963- par Vitrorio de SicaLe jugement dernier 1961 Tim burton et fut remarqué en fin de carrière dans l’attendrissant Bagdad Café dans le rôle d’un peintre marginal. Il honora de sa présence plusieurs westerns américains : 1953: Le Sorcier du Rio Grande (Arrowhead) de Charles Marquis Warren1957:Jicop le proscrit (The Lonely Man) d'Henry Levin où il est magistral -- 1969 :La Haine des desperados (The Desperados) d'Henry Levin -- 1972 :Les Collines de la terreur (Chato's Land) de Michael Winner-- 1973 :L'Or noir de l'Oklahoma (Oklahoma Crude) de Stanley Kramer -