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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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200-WESTERNS :205-L’HOMME DE L’ARIZONA de Budd Boetticher 1957 USA

Publié le 14/11/2010 à 00:28 par rogerchemouni
200-WESTERNS :205-L’HOMME DE L’ARIZONA de Budd Boetticher 1957 USA
205-L’HOMME DE L’ARIZONA « The Tall T » de Budd Boetticher 1957 USA

Pat Brennan (Randolph Scott) est un homme tranquille, ex contremaitre d’un propriétaire terrien, il l’est lui-même devenu. Il traverse une ville pour achats et croise un voisin et son fils à qui il promet de lui ramener des sucres d’orge. Il perd un pari et son cheval et lev voila faire de la diligence stop où il recroisera un vieil ami Ed Rintoon (Arthur Hunnicutt )une femme Doretta Mims (Maureen O'Sullivan ) en voyage de noces avec son antipathique époux Willard Mims (John Hubbard) . Accueillis par trois bandits le chef Frank Usher (Richard Boone ) et ses deux acolytes Chink (Henry Silva) et Billy Jack (Skip Homeier ) les passagers à l’exception de Rintoon abattu par l’un des assaillants seront pris en otage . Ces derniers ayant pris cette diligence pour celle de la poste décident de se débarrasser de ces témoins gênants comme ils le firent pour le père et l’enfant visités au début par Brennan.

Ce projet est mis à l’eau quand Williard leur en propose un plus avantageux voire juteux en indiquant que sa femme est la fille d’un riche propriétaire et qu’il peut contre leur liberté ramener une rançon. Frank Usher le leader laisse les prisonniers à ses deux lascars pour ramener la rançon et Pat Brennan va tenter en son absence de reverser les rôles.

Passé le premier quart d’heure le film devient prenant et conserve un rythme et une intensité croissante qui font de cette réunion accidentelle de personnages divers un huis clos stressant, tendu et plein de tension. Le scénario est tiré de Elmore Leonard (1) qui fut à l’origine de nombreux westerns célèbres ( 3 H 10 pour Yuma) et de polars non moins ( Jackie Brown) avec des situations fortes et des personnages originaux. Burt Kennedy adapte la nouvelle « The Captives » pour Budd Boetticher poursuivant une collaboration riche qui avait commencé » brillamment avec le fameux « 7 hommes à abattre »’ qu’il renouvellera par trois fois (2) avant de devenir réalisateur où son talent fut moindre.

L’intérêt du film donc réside à l’affrontement des protagonistes et dans le face à face qui en résulte même entre les prisonniers. Willard le mari est montré avant l’agression comme être antipathique puis lâche égoïste et vénal qui se marie par calcul pécuniaire, il ressemble à Tate Kimbrough le personnage de « Décision à Sundown » en plus négatif, l’acteur qui le personnifie John Hubbard avait déjà tourné dans des westerns et avec Boetticher (3). Celle qui joue son épouse est plus connue , Maureen O'Sullivan fut la Jane dans les Tarzans des années 30-40 avec Johnny Weissmuller, (4) et la mère de Mia Farrow . Elle interprète ici un rôle capital : celle d’une riche fermière ayant épousé le premier venu pour fuir un père étouffant et les années filantes. Elle s’estime peu voire se dévalorise et face à Brennan va retrouver une personnalité plus forte et plus fiable quant à la résistance.

Les trois desperados sont joués par 3 seconds rôles forts du cinéma américain qui se promenèrent dans les genres dits mineurs qu’étaient pour beaucoup le western et le thriller. Skip Homeier est celui qui tourna le plus de westerns (5) et sera la petite frappe qui descend Grégory Peck dans « La cible humaine » de Henry King .

Henry Silva est inouï pour ses débuts, avec sa démarche arrogante et vulgaire il incarne un tireur rapide affreux, voyou sur les bords, tueur d’enfant et attardé immature ; il écumera comme Charles Bronson tous les genres mais n’arrivera pas au top niveau ; il fut remarquable dans le méconnu « La revanche du sicilien » où il fut le redoutable gangster Johnny Cool et dans d’autres westerns (6)

Le troisième larron reste le personnage le plus intéressant car le plus mature, car le leader et par son attachement à Brennan ; il installe un lien de respect, frôlant l’amitié avec son prisonnier qu’il admire et envers qui il montre quelque chaleur et civilité. Tous s’estiment, évitent l’affrontement gratuit et savent que cette osmose modeste ne peut avoir de continuité dans ce contexte ; et si ce rapprochement affectif est fort il ne peut souffrir d’ allusion homosexuelle il éclatera quand abattu par son double il criera avant de rendre l’âme son nom .
Richard Boone est un grand acteur sous employé qui fit les beaux jours du western (7) et dont le meilleur rôle reste le fameux « Rio Conchos » .

Randolph Scott en 1957 avait tourné plus de 50 westerns il était dans sa dernière ligne droite – avant d’être demandé par Peckinpah (8) celle qui allait contribuer à sa légende de cowboy altruiste et droit participant jusqu’à produire en partie ses derniers films .

Effectivement Budd Boetticher et ses scénaristes vont peu à peu peaufiner le personnage de Scott le rendant plus profond, plus sensible plus réaliste et humain à part entière montrant ses faiblesses, ses peurs et sa solitude . il sera tantôt un être tourmenté, vivant dans le doute et parfois dans l’erreur et sortant de ses aventures pas toujours vainqueurs, il tournait le dos à ses anciens personnages parfois stéréotypés pour d’autres plus riches et plus complexes. il savait qu’il avait atteint le firmament avec ces 7 films , il boudera le septième art ensuite.

N’oublions pas le travail de ce réalisateur déjà responsable de westerns moins originaux qui montre ici sa maitrise de la mise en scène ; il montre un drame se déroulant dans un lieu isolé : le désert une terre sans loi ni morale où l’homme doit lutter pour sa survie utilise un minimum de moyens pour souligner la tension existante et peindre un huis clos étouffant où la continuité est un danger permanent.

Ce savoir faire va se retrouver dans les westerns suivants et cette union résultant d’une concision dans le scénario, d’une osmose entre les acteurs et d’une musique d’à-propos signée par le même musicien Heinz Roemheld (9) font de ses films des perles rares, les dernières avant l’implosion du genre au début des années 60.

(1) célèbre romancier et scénariste américain. Qui à 84 ans écrit encore de nos jours On lui doit les scénarios come westerns de « Hombre » –« Valdez » et comme policiers « Hors d'atteinte » (1998) avec Clooney « Get Shorty » avec Travolta

(2) L'aventurier du Texas (1958) La chevauchée de la vengeance (1959) Comanche Station (1960)

(3) À feu et à sang (1952) Le traître du Texas (1952)

(4) et dont la tenue légère choqua à l’époque

(5) « Collines brûlantes » (1956)de Stuart Heisler –« Vengeance à l'aube » (1954) de George Sherman –« La patrouille de la violence » (1964) de R.G. Springsteen

(6) (Le trésor du pendu -Les bravados -L'étoile brisée tous trois en (1958)

(7) « Le gaucho » (1952) de Jacques Tourneur « L'homme qui n'a pas d'étoile » (1955) de King Vidor « Hombre » (1967) de Martin Ritt et « Alamo » (1960) de John Wayne qui recroisera notamment dans l’inoubliable Le dernier des géants (1976) de Donald Siegel

(8) « Coups de feu dans la sierra » en 1962 qui fut son ultime film et son rôle le plus noir, il mourut 25 ans plus tard.

(9) Qui signa celle de près de 100 westerns fit celle de « Decision at Sundown » et « L'aventurier du Texas » pour Boetticher et de beaucoup d’autres pour la R.K.O


Vidéo Youtube




Commentaires (2)

Anonyme le 20/01/2011
bonjour je suis un nouvau inscrit je voudrais savoir coment faire pour télécharger c est tres beau western stp ex pour le derangement


vik le 07/01/2013
j'ai lea nouvelle dont il est tiré mais je ne l'ai pas vu


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