actrice amis amour amoureux annonce argent art bande belle blog bonne center
Rechercheroui
Par Anonyme, le 20.09.2023
excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022
exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022
un lien valide pour telecharger ce film merci
Par Anonyme, le 11.07.2021
pas de lien ? site inutile
Par Anonyme, le 04.06.2021
· 100 FILMS POUR AIMER LE WESTERN: 15-FUREUR APACHE
· 12- LE TRAIN SIFFLERA 3 FOIS
· 31-RINGO AU PISTOLET D’OR de Sergio Corbucci
· 100 WESTERNS : 74 BIS - RIO BRAVO H.HAWKS 1959
· 100 WESTERNS : 53- LE VENT DE LA PLAINE 1960
· 505-LE VIRGINIEN SAISON I Episode 2
· 100 WESTERNS : 45–LE TRESOR DES 7 COLLINES
· horizons lointains rudolph maté
· 100 WESTERNS : 59- LES GRANDS ESPACES “ 1958
· la vengeance du sherif
· 100 WESTERNS : 18 -LES 7 MERCENAIRES de J.STURGES
· 100 WESTERNS : 20 -l e massacre de Fort Apache
· 8- LERS CAVALIERS de John FORD 1959
· 116 -SUR LE TERRITOIRE DES COMANCHES 1950 de George Sherman
· le convoi des braves
Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour :
18.08.2025
1361 articles
STRANGER AT MY DOOR
L'inconnu du ranch
1956 USA de William Witney
en noir et blanc
Voila un western déroutant qui a pour apparat l’Ouest et qui revêt la cape de la dramaturgie ayant pour acteurs de cette tragédie deux hommes torturés séparés par une femme ambivalente et où il est évoqué l’adultère, enfin l’attirance d’une femme mariée, la rédemption et la foi. Est -ce un western chrétien ? religieux à supputer que les autres enfin certains ne le furent pas.
Une attaque de banque voit l’un des fuyards Clay Anderson (Skip Homeier ) se réfugier dans la ferme du pasteur Hollis Jarret ()Macdonald Carey ) qui y habite avec sa femme Peg (Patricia Medina) et son fils. Le pasteur qui a reconnu en Clay l’un des bandits va tenter de le mettre dans le droit chemin sans remarquer que son protégé s »il sympathise avec son fils est attiré par Peg Jarret
Western en noir et blanc, épuré stricte donc qui se veut plus une peinture humaine que sociétale et qui sous ses aspects noirs , critiques garde une foi envers l’être humain montré bien souvent comme une personnalité noire. Et là chapeau au scénariste qui a su sortir du carcan classique pour une étude de mœurs bien plus virulente.
Les cas de figure de l’hôte aimant la femme du bienfaiteur existait déjà dansL'Homme des vallées perdues (Shane) e de George Stevens 1953 où déjà était explicité L'amitié entre l'enfant et le hors la loi et plus tard en 1958 :Le Gaucher (The Left Handed Gun)sans que l’on parlât d’interdit, d’immoralité et le fait d’évoquer cette attirance était déjà téméraire
Peut-on parler de western plus que psychologique, freudien quand la frustration sexuelle reste un sujet capital et la civilité doit être un élément de reconnaissance. L’étranger est brutal , sauvage frustre , son assujettissement doit être ferme tout comme ce cheval sauvage – élément non anodin – qui met en branle un ranch par sa révolte et sa non soumission à la civilisation tout comme Clay Anderson dont la rédemption ne tardera pas.
Cette photo ne représente aucune scène du film et sembl être simplement une réclame pour le film ; toujours est-il qu'elle confirme outre notre regard , l'ambiguïté de couple interdit
Ce dernier harcèlera son hôtesse nous offrant une scène de haute densité« mariée à un homme plus âgé et avec un enfant à demi adulte. Tu détestes cette routine ennuyeuse et moralisatrice, et tu n’es pas amoureuse de ton mari, un imbécile qui a la tête tellement haute qu’il ne voit pas ce qui se passe. Il croit en ce qu’il essaye de faire. toi, et moi on se ressemble beaucoup, tu ne regretteras pas que je sois passé
Clay Anderson accusateur se montre dès lors diabolique et doit être maitrisé comme ce cheval au tempérament semblable et au nom symbolique : Lucifer
Hormis l’attaque de la banque et l’époque de l’action , ce film atypique n’est pas réellement un western
produit et distribué par Republic Pictures , le film sortit en France en 1958 et recueillit point de louanges d’après nos modestes recherches.
Les deux protagonistes masculins face à ce cheval terrifiant dont lune séquence reste l'une des meilleurs dressages si ce n'est la meilleure scène dans le genre
BARRY SHIPMAN (1912-1994) signe là un script aussi puissant que la littérature de cette décennie (Wiliam Faulkner – Tenesse Williams ) Il faudrait voir ses autres scénari pour connaitre cet écrivain chevronné qui est au génériques de nombreux westerns : 1938 Les justiciers du Far-West The Lone Ranger sérial de John English et William Witney --1939 Les trois diables rouges Daredevils of the Red Circle autre sérial des mêmes – 1940 Rocky Mountain Rangers de George Sherman – 1952 - The Kid from Broken Gun de Fred F. Sears – 1957 : La Dernière chevauchée Last Stagecoach West de Joseph Kane -- sans oublier une vingtaine de séries
Le travail de William Witney est fort dans sa peinture de ces êtres en quête de renouveau, dans sa description du bien et du mal , dans sa valorisation de l’être humain plus perdu que méchant.IL filme un huis-clos (les scènes ont lieu principalement dans le ranch du pasteur
SKIP HOMEIER second rôle qui s’imposera dans le western possède là, son meilleur rôle en bandit repentant , en être tortueux et dangereux. Il vole presque la vedette aux deux autres acteurs
Il est au générique de nombreux westerns :The Gunfighter (1950) de Henry King ---The Last Posse (1953) de Alfred L Werker --The Lone Gun(1954) – de Ray Nazzaro --Dawn at Socorro (1954) de G.Sherman -- Ten Wanted Men (1955) de Bruce Humberstone en frère querelleur et amoureux de Randolph Scott -- The Road to Denver (1955) de Joseph Kane en frère de John Payne --Tonnerre sur l'Arizona de Joseph Kane (1956) en premier rôle Dakota Incident (1956)de Lewis R Foster en frère assassin de Dale Robertson --The Tall T (1957) de nouveau face à Randolph Scott son confident et ami -- Station Comanche(1960) 2 films signés Budd Boetticher et troisième avec Randolph Scott -- Bullet for a Badman(1964) face à Audie Murphy - Son dernier film et western Showdown at Eagle Gap (1982) sera aussi de dernier de William Witney -
MACDONALD CAREY n »est pas ç nos yeux un acteur toujours convaincant . IL fit quelques westerns :Streets of Laredo (1949) de Leslie Fenton -- Man or Gun (1958) de Albert C. Gannaway -- The Great Missouri Raid (1951) de Gordon Douglas et quelques bons films :L'Ombre d'un doute (1943) de Alfred Hitchcock qu’l retrouvera dans sa série : Alfred Hitchcock présente – et The Lawless (1950) de Joseph Losey --
PATRICIA MEDINA (1919-2012) incarne une femme décidée ne fusse pour vouloir abattre ce cheval symbole du diable à ses yeux , faute de tuer cet intrus qui la replace dans la vérité de son comportement . elle tourna dans des films peu connus à l’exception de Les Trois Mousquetaires 1948 de George Sidney et en 1952 Les Bagnards de Botany-Bay de John Farrow avec Alan Ladd et dans un ou deux westerns : 1955 Duel sur le Mississippi Duel on the Mississippi de William Castle
LES PROSCRITS DU COLORADO
the outcast 1954 de WILLIAM WITNEY USA
Sortie vidéo11 avril 2025
combo (dvd+BLU-RAY)
Pour en finir une bonne fois pour toutes avec la série B redonnons lui sa légitimité et délivrons-la de son carcan.
Cette appellation ne lui sied guère ; elle englobait les films avec un petit budget de production sans grande ambition servant souvent de double programme, sans star, ni promotion et tutti quanti. Ce genre cinématographique touchait aussi les films de science-fiction et d'horreur, d’aventures en somme le cinéma d’action ; et qui disait action excluait la réflexion voire le message.
Donc ils eurent moins de presse, moins de renommée et trouvèrent néanmoins leur public. De surcroit ILS contenaient bien souvent des idées fortes, des réalisations méritantes et un attrait supérieur aux grosses productions. les maisons de productions raffolaient de ces films économes et sans perte financière marquante et faciles à caser vu leur durée de 50 à 60 mn. Ce genre permit à de bons cinéastes d’éclore lors de leurs débuts.
Tel est le cas de ce film méritant, empli d’une réalisation ô combien dynamique et d’un traitement non moins original et intelligent par ses dialogues teintés d’ironie et ses personnages étoffés qui affichent un double jeu.
Un enfant du pays Jet Cosgrave (John Derek ) arrive dans sa ville Colton, Colorado simultanément avec Alice Austin (Catherine McLeod ) qui doit épouser le major Linton Cosgrave oncle de ce dernier (Jim Davis ) qui ne cache pas sa véhémence envers ce parent à qui il reproche de ‘avoir spolié du terrain paternel alors qu’il avait 15 ans à la disparition de son géniteur.
Ce ne sera pas la seule rencontre dans ce prologue puisqu’il retrouvera Dude Rankin (Bob Steele ) son bras droit qu’il a engagé avec six autres cowboys pour arriver à ses fins, fera connaissance avec le contremaitre dudit major Cal Prince (James Millican) et un de ses sbires le Kid (Ben Cooper ) un gamin comme son nom l’indique impulsif et querelleur qu’il corrigera et Boone Polsen (Slim Pickens ) un des enfants de Chad Polsen (Frank Ferguson ) qui déteste le Major et lui garde rancune.
Pour parfaire sa visites il se rend chez un maréchal ferrant de couleur Sam Allen (Bill Walker) qui le reconnait tout comme Andrew Devlin (Taylor Holmes ) cet avocat marron chez qui il veut savoir le fin mot quant à l’héritage familial pour lequel il est circonspect si ce n’est soupconneux.
Il va sortir d »une embuscade tenue par le Kid et Bert (Harry Carey Jr. ) grâce à la sœur De Boone, la jeune et belle Judy Polsen (Joan Evans) qui semble avoir été une ancienne amourette
D’abord réticence face à ce membre de la famille détestée le clan Polsen va être du côté du paria quand celui et ses 7 mercenaires vont commencer les représailles qui accroîtront la colère du Major
Western au titre pompant - le titre original signifie le paria (Personne exclue socialement, méprisée par un groupe) moins alléchant à vrai dire fut réalisé par un vétéran du genre qui s’adonnait aux sérials, aux séries télé et aux westerns sur grand écran.
Le studio Republic Pictures créé par HERBERT J. YATES (1880-1936 ) produit le film et moult Films plus d’un millier dont une grande part consacrée au western souvent du pauvre signés par des figures connues (Robert N. Bradbury, Carl Pierson,Joseph Kane, William Witney et John English ) dont certains nous épatèrent. La première production fut Les Loups du désert (Westward Ho) réalisé par Robert N. Bradbury, sorti en 1935 avec John Wayne qui, restera 17 ans dans cette compagnie. Son apport est indéniable car avec trois fois rien, il sut remplir les salles et notre esprit.
Ajoutons à cela ceux qui resteront dans la mémoire collective : 1940 :L'Escadron noir (Dark Command) de Raoul Walsh--1950 : Rio Grande et en 1952 L'Homme tranquille (The Quiet Man) de John Ford-- 1951 : La Dame et le Toréador (Bullfighter and the Lady) de Budd Boetticher 1956 :La Horde sauvage (The Maverick Queen) de Joseph Kane .
Le résultat est flamboyant ; dès le prologue nous devinons que cette vengeance sera on ne peut plus mouvementée
WILLIAM WITNEY1915-2002 est un Stakhanoviste de la réalisation avec moult westerns parfois 6 à 7 par an) et ne fusse qu’en 1941 une dizaine facile. Il est crédité de 140 films et séries en 45 ans. Il est considéré comme l’un des pères du « sérial » ces longs films à épisodes de durée de plus de 4 heures. Il montre ici un savoir-faire comme beaucoup de ses artisans qui firent merveille avec une réalisation vigoureuse et une bonne direction d’une pléiade de seconds rôles impressionnants
Ce film reste son meilleur travail lui qui fut un stakhanoviste avec 140 films et plus de 200 épisodes de série de 1937à 1982 . Son travail est largement inégal , pauvre ( 1964la fureur des apaches) parfois quelque peu attrayant (196640 fusils manquent à l’appel (40 Guns to Apache Pass), mais là il est brillant et le superlatif n’est pas de trop.
Le film est mené tambour battant avec des bagarres homériques rares comme ce combat à mains nues qui semble jouer en grande partie par les deux protagonistes masculins qui vaut sa pépite car les gros plans nous montrent bien tout comme la réalisation de cet engagement physique qu’ils furent peu doublés et qu’il propose des figures chorégraphiques inédites. Inédite aussi est l’affrontement de deux cavaliers en pleine ruée, frontalement se bousculer du haut de leurs montures. Sans omettre les superbes paysages aussi bien filmés que les conflits renforçant l’esprit sauvage de cette aventure
Les personnages sont attachants du fait de leurs dépits, de leur désillusion Le héros est bafoué, la future épouse est décontenancée, l’autre élément féminin est désorienté face à un non amour et un désamour de sa famille ; ce qui nous donnera une scène étonnante et quelque peu inédite de flagellation sur une femme
A l ‘image de cela , s’installe une autre peu reluisante ; l’Homme versatile qui retourne sa veste ou joue double jeu, mêle les « bons » ne sont pas sympathiques et le héros est ambigu notamment dans son choix amoureux et les conflits évoqués sont équivoques
La cellule pilier d’une société ici américaine perd de son aplomb et montre quelques défaillances : c’est «famille je vous hais » pour reprendre les mots d’un champ lexical qui fit fureur dans la littérature avant de toucher le cinéma encore que seulement dans les films modestes et non dans les superproductions ou alors que bien plus tard :Les grands espaces de William Wyler. Cet aspect met en marge le thème sempiternel de la vengeance que le western bous a trop abreuvé.
Les scénaristes John K. Butler et Richard Wormser s’inspirent d’un écrit de TODHUNTER BALLARD 1903-1980 dont certains textes furent traduits en France comme Murder Can’t Stop, 1946 ; On n’arrête pas de tuer, Nicholson & Watson, coll. « La Tour de Londres » no 35, 1949 et Dealing Out Death, 1948 La mort vient en jouant, Nicholson & Watson, coll. « La Tour de Londres » no 25, 1948. Il écrivit surtout pour des séries western des années 50-60 et ce peu d’éléments ne nous permet point d’évaluer sa participation. Toujours est-il que la trame est de son imagination et celle -ci est riche mettant en scène des familles déchirées, des familles qui ne se feront pas et d’autres oui et des personnages démesurés et provocateurs dans l’ensemble.
Quant aux dialogues justes, rarement consensuels nous les devons aux deux adapteurs précités.
JOHN K. BUTLER 1908-1953 est aussi un écrivain spécialisé dans le genre et dans le polar donc habilité à reprendre cette histoire machiavélique. Nous lui devonsLe Shérif de Tombstone (Toughest Man in Arizona) est un réalisé par R. G. Springsteen, 1952 --La Rivière sanglante (Drums Across the River) de Nathan Juran, 1954 -- 1958 :Ambush at Cimarron Pass, de Jodie Copelan et plein d’autre encore.
RICHARD WORMSER (1908-1977) participera àLa Peur du scalpThe Half-Breed de Stuart Gilmore & Edward Ludwig en 1952 et la même année Captive of Billy the Kid de Fred C. Brannon et d’autres série B pour la société de production Republic Pictures
Nous retrouvons les méchants de service du western et autres troisièmes couteaux
BOB STEELE (1907-1988) grande star des séries B vu dans plus de 50 westerns et qui eut son heure de gloire avec les westerns de 50 mn tournés à la va-vite et une carrière prolixe (plus de 240 rôles)
HARRY CAREY JR. et HANK WORDEN deux acteurs fordiens dans des rôles modestes omniprésents dans le western et profusément présentés dans nos colonnes
SLIM PICKENS (1919-1983) acteur fétiche de Sam Peckinpah (1965 :Major Dundee -- 970 :Un nommé Cable Hogue (The Ballad of Cable Hogue) -- 973 :Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett & Billy the Kid)
FRANK FERGUSON 1899-1978 ) personnifie la hargne au point de sacrifier sa famille. Il (eut une carrière envieuse et reste un des figures du genre même dans ses petits rôles. Près de 200 films pour le grand écran : 1946 :Le Passage du canyon (Canyon Passage) de Jacques Tourneur 1948 :Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache) de John Ford -- 1952 :À feu et à sang (The Cimarron Kid) de Budd Boetticher , 1952 :La Maîtresse de fer (The Iron Mistress) de Gordon Douglas etL’Ange des maudits (Rancho Notorious) de Fritz Lang --- 1954 : Johnny Guitare (Johnny Guitar) de Nicholas Ray et 3 films d'Anthony Mann --1950 :Les Furies (The Furies) 1952 :Les Affameurs (Bend of the River) 1958 :L'Homme de l'Ouest (Man of the West) soit des incontournables
NANA BRYANT (1888-1955) incarne la tenancière maternelle défenseur du droit et de l’amour , jouera les dames bien sous tout rapport et tournera avec des cinéastes connus au détriment de grands films : Gordon Douglas -- Henry Koster -- Mark Robson -- George Sidney --- Michael Curtiz à deux ou trois exceptions près 1943 : Les bourreaux meurent aussi (Hangmen Also Die) de Fritz Lang --
TAYLOR HOLMES (1878-1959) interpréta souvent des rôles antipathiques notamment dans des westerns : 1948 : Les Pillards de Joseph Kane -- 1950 : Terre damnée de John Farrow : -- 1951 :Le Rocher du diable de William Cameron Menzies et ailleurs dans des œuvres plus ambitieuses : 1947 :Le Charlatan d'Edmund Goulding , Boomerang ! d'Elia Kazan -- 1948 :Jeanne d'Arc de Victor Fleming et Acte de violencede Fred Zinnemann -- 1953 :Les hommes préfèrent les blondes d'Howard Hawks --
BEN COOPER (1933-2020) souvent dans des rôles de cowboy jeune et provocateur remarqué dans un rôle pathétique en 1954 avec :Johnny Guitare (Johnny Guitar) de Nicholas Ray qui restera son titre de gloire et ne retrouvera pareille opportunité malgré ses participations au western :1957 :Outlaw's Son de Lesley Selander et Bagarre à Apache Wells Duel at Apache Wells de Joseph Kane --
CATHERINE McLEOD (1921-1997) tire son épingle du jeu - en victime par ailleurs courtisée par les 2 protagonistes ennemis – comme elle le fit dans ce type de production avec d’autre serviteurs du genre en 1947 : La Légende du Texas The Fabulous Texan de Edward Ludwig, en 1958 avecReturn to Warbow de Ray Nazarro
JIM DAVIS 1909-1981 restera pour rôle dans une série populaire Dallas dès 1978. C’est publié qu’il figure au générique de 50 westerns télé inclus comme rôle principal : 1957The Badge of Marshal Brennan de Albert C. Gannaway --1961 :Frontier Uprising de Edward L. Cahn--The Gambler Wore a Gun , comme second rôle comme ici et comme et en troisième couteau : 1967 Fort Utah de Lesley Selander et même en figurant non crédité en 1960 dansLes 7 mercenaires 1960 où il figure dès le fameux prologue en cowboy voulant arrêter la trajectoire de Yul Brynner et Steve McQueen voulant déposer un corps dans un cimetière
JOAN EVANS 1934-2023 fit une carrière courte (stopéée à 37ans) et modeste (12 films et 19 séries) avec deux westerns face à Audie Murphy :L'Héroïque Lieutenantde Frederick de Cordova (1953 ) et le mythique 1959 :Une balle signée X (No Name on the Bullet) de Jack Arnold , des polars et autres : 1956 :A Strange Adventurede William Witney-- The Walking Target (1960)
JOHN DEREK 1926-1998 acteur pas toujours convaincant l’est ici fortement. Ce ne sera pas son seul western puisqu’il tournaLa Dernière Chevauchée (The Last Posse 1953) de Alfred L. Werker et en 1955 :À l'ombre des potences (Run for Cover) de Nicholas Ray)
Ajoutons des films honorables (1949 :Les Ruelles du malheur (Knock on Any Door) de Nicholas Ray son rôle le plus buvable -- 1949 :Les Fous du roi (All the King's Men) de Robert Rossen -- 1956 :Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille et le reste ne le fut point surtout ceux qu’il réalisa : 1965 : Tendre Garce (Nightmare in the Sun)--1966 : Une fois avant de mourir---1981 :Tarzan, l'homme singe--1984 :Bolero joués par ses conquêtes amoureuses : Ursula Andress et Bo Derek
THE OX-BOW INCIDENT
De Gerd Oswald USA 1955
C’est une Amérique qui a honte, qui ne digère pas son passé ou qui nous exhorte à ne pas le revivre tant il est détestable et signe une démographie en danger.Nevada 1885 un cavalier fortement agité traverse une bourgade pour transmettre l’information suivant : Larry Kincaïd un propriétaire a été tué et dévalisé. Les autochtones privés de loisirs sentent venir un nouveau : poursuivre avec ou sans la loi les coupables ou présumés coupables ; et cela là que le bât blesse et que la tension malheureusement va crescendo mettant en danger une société et ses représentants. Le major Tetley (Raymond Burr) va prendre la tête de ces auto-justifier au grand désarroi de son fis Gerald Tetley (Tyler MacDuff) jugé trop faible par son père autoritaire
Deux étrangers dont Gil Carter (Robert Wagner) vont tenter de calmer la meute composée de Jeff Farnley(Michael Ansara) Davies (E.G. Marshall) de Monty Smith (Wallace Ford) de Ma Grier (Hope Emerson) et de l’adjoint du shérif trois voyageurs : Donald Martin () un vieil homme dont nouds ne seront pas le nom (Russell Simpson) et on peut y voir un symbole – Gonzalès un mexicain (Rodolfo Hoyos Jr.) seront appréhendés , jugés à la va-vite et pendus avant qu’on apprenne leur innocence
IL sera question de tourments ; de haine et de racisme, atmosphère qui réveille les souvenirs du serviteur de couleur dont le frère a été lynché sans grande preuve de sa culpabilité
GERD OSWALD signe une œuvre fidèle à son modèle et au roman dénonçant l’homme devenu un loup pour l’homme et dévoilant répétons-le une image malpropre de l’Amérique bien-pensante dans ce téléfilm de 60 mn bien orchestré
Il nous avait offert un autre huis-clos contenant la même dose de malaise Valerie1957 avec un fond policier et des personnages tout aussi abjects. Le réalisateur peint la noirceur comme il a aimé le faire avecA Kiss Before Dying (1956) inspiré d’un roman d’Ira Levin (1) Meurtrière ambition (1957) et le fera avec le superbeLe Ballet du désirScreaming Mimi 1958œuvre tout aussi violente et traumatisante
WALTER VAN TILBURG CLARK ( 1909 –1971) nous livre son roman puissant en 1940 dont l’impact se fera dès sa sortie en 1943 avec l’adaptation magistrale par William A. Wellman , avec Henry Fonda, Dana Andrews et qu'Anthony Quinn qui reste un fleuron de cette décennie avare en succès dans le genre
C’est un écrivain peu connu dont un autre roman généra un western : TheTrack of the Cat un western signé de nouveau par William A. Wellman et réintituléTrack of the Cat (1954) un des rares à se passer dans un décor neigeux avec Robert Mitchum, Teresa Wright ; Il écrivit aussi d’autres choses comme des nouvelles et de la poésie mais peu de ses ouvrages fut traduit en français
MICHAEL ANSARA
E.G. Marshall
Raymond Burr
RAYMOND BURR est connu et sera reconnu pour un seul rôle et cela sur le petit écran :L'Homme de fer alias Robert T. Ironside 1967-75. Auparavant il sera révélé pourFenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock (1954) et nous n’oublions pas sa participation avec Douglas Sirk , Edgar George Ulmer , Anthony Mann, Joseph Losey, Fritz Lang , George Stevens , auteurs de talent. Il tourna aussi quelques westerns
1948 : La Cité de la peur (Station West), de Sidney Lanfield -- 1956 :L'Or et l'Amour (Great Day in the Morning), de Jacques Tourneur -- 1952 :Le Traître du Texas (Horizons West), de Budd Boetticher. 1954 :Tornade (Passion), d'Allan Dwan Il interpréta souvent des traitres, des faux-culs et des hypocrites tout comme son rôle dans ce modeste film
ROBERT WAGNER eut un temps de gloire avant d’être mis de côté pour d’autres concurrents et de se réfugier dans les séries télé où il retrouvera une notoriété (1968-1970 :Opération vol-- 1972-1974 :Colditz -- 1975-1978 : Switch – et surtout 1979-1984 :Pour l'amour du risque (Hart to Hart)
Du temps de sa splendeur il avait tourné en second rôle pour Ford (1952 :What Price Glory ) pour Jean Negulesco (1953 : Titanic,) Harmon Jones (Le fouet d'argent- The Silver Whip 1953) en vedette principale il fit quelques westerns : 1954 :La Lance brisée (The Broken Lance), d'Edward Dmytryk --- 1955 :Plumes blanches (White Feather) de Robert D. Webb et quelques films d’aventure voire populaires (1954 :Prince Vaillant (Prince Valiant), de Henry Hathaway-- 1953: Tempête sous la mer (Beneath the 12-Mile Reef), de Robert D. Webb -- 1956 :Le Temps de la colère (Between Heaven and Hell), de Richard Fleischer son meilleur rôle en soldat issu de milieu aisé imbu de lui-même et hautain que les atrocités de la guerre vont le changer ) . Le reste de sa filmographie est souvent imbuvable (4) . A 88 ans il tourne encore, nous l’avons vu dans le curieux What Happened to MondaySeven Sisters 2017
THE RANGE RIDER
ANNEE :1951-1953 ------------ SAISON: 3
EPISODES :E 78 ----------------DUREE : 30 mn
CREATEUR :Gene Autry
PRODUCTEURs :Flying 'A' Productions (Gene Autry)
et Range Rider Production
SYNOPSIS :Un cowboy craint , droit dans ses bottes luttant
contre l’inujustice (étonnant!)
PILOTE :Six Gun Party diffusé le 5 avr. 1951
Visionnable sur You tube
Sur DVD région 1
REALISATEURS :Georges Archainbaud--William A. Berke-Thomas -- Carr--John English--Wallace Fox--D. Ross Lederman----Frank McDonald-- Don McDougall --Ray Nazarro
SCENARISTES:Dwight Cummins-- Oliver Drake-- Elizabeth
Beecher Eric Freiwald- Robert Schaefer- Robert Schaefer
CASTING PRINCIPAL:Jock Mahoney (The Range Rider) Dickie Jones (Dick West)
Le Range Rider (Jock Mahoney) et son coéquipier Dick (Dickie Jones) interceptent en pleine montagne une jeune femme Sharon Miller (Elaine Riley) pointant une carabine sur 3 cavaliers Kimbal (Denver Pyle)un gros propriétaire et deux de ses hommes. Or l’arme est vide et Kimball réclame à Sharon qu’elle quitte avec son oncle leur ranch dont il a acquis frauduleusement les droits.
Nos deux héros vont se ranger du côté de Sharon et combattre Kimbal et ses acolytes.
Nous sommes encore dans le cinéma d’antan basé sur des trames basiques, avec des héros stéréotypés et empli dans ces épisodes de 30 mn des actions principalement (bagarres, chevauchées et cavalcades) ; cela tombait bien le protagoniste ici est joué par un cascadeur
Le Range Rider est un autre justicier après « Cisco Kid » (voir article) et le « Lone Ranger » présenté au générique comme un « Buffalo Bill , un Daniel Boone , un Davey Crokettet d’autres encore dans ce merveilleux pays qui est le ôotre » pour reprendre les comparaisons du générique parlé. On ne peut que le louer et le recommander comme être exemplaire téméraire et sans défaut contrairement aux méchants qui les avaient tous – Ah ! manichéisme quand tu nous tient - ; peinture et valeurs que le cinéma d’alors véhiculait . nous sommes dans les années 50, les années d’après guerre , les années Harry S. Truman qui officiait comme président démocrate des USA depuis 1945
Les séries se suivaient et se copièrent au risque d’être soporifiques avec un message commun, vertueux : Toujours la justice ou le justicier, toujours la loi et la morale. Pour des années de reconstruction ; elles ne le furent guère dans le genre et il fallait attendre une génération pour sortir du politiquement correct.
Jock Mahoney
GEORGE ARCHAINBAUD le réalisateur est responsable de plus de 100 films dont beaucoup de westerns pour Gene Autry , William Boyd , , ; stars des années 30-50 . Il avait commencé durant le cinéma muet et son ultime travail sera une série western :Les aventuriers du Far-West (1952-1970 voir article ) genre qu’il affectionnait
il avait réalisé une bonne douzaine d’épisodes deThe Lone Ranger (voir article) , il se chargera d’en réaliser le double pour cette série. Il tournait parfois jusqu’à 5 à 6 films par an :il est vrai que beaucoup duraient 60 mn environ1890-1959 ( Buffalo Bill, Jr.-- Red Ryder -- Annie Oakley --The Adventures of Jim Bowie -- Les aventuriers du Far-West -- The Texan - )né à Paris fit carrière aux USA de 1917 à 1959 signant des westerns pour Gene Autry notamment
ELAINE RILEY (Histoires du siècle dernier-- Au nom de la loi
--The Texan-Fury –the Cisco kid - the lone ranger--- Hopalong Cassidy)
fut la chouchoute du western du petit écran avec ces nombreuses participations dont 6 épisodes ici. Ces rôles furent surtout des faire valoir
JOCK MAHONEY fut donc la doublure de moult acteurs (Errol Flynn-- Randolph Scott -- Gregory Peck-- Rod Cameron) de 1946 à Bandolero ! 1968 d'Andrew V. McLaglen soit environ 80 films. Il profita de son métier d’origine pour faire l’acteur (de 1946 à 1984) aussi et parfois les deux
Il avait à son actif près de 30 séries (La Grande Caravane-- -- Rawhide-- Laramie -- Kung Fu) dont en rôle principalYancy Derringer (voir article) et dans certains westerns :1958 : L'Héritage de la colère Money, Women and Guns de Richard Bartlett etDuel dans la Sierra The Last of the Fast Guns de George Sherman
Plus de 20 EPISODES VISIBLES SUR INTERNET(en VO s/t)
Dickie Jones è
Pilote
SECRET OF THE RED RAVEN---THE BUCKSKIN
THE BLIND TRAIL----RENEGADE RANCH
TWO FISTED JUSTICE--OUTLAW PISTOLS
THE TREASURE OF SANTA DOLORES
SAGA OF SILVER TOWN -- THE CHASE--
WEST OF CHEYENNE-- WESTERN EDITION--
THE HUNT FOR KID VALENTINE-- THE HOLY TERROR
THE BLACK TERROR--- THE CROOKED FORK
OLD TIMER'S TRAIL—ETC--------------------
SATURDAY ROUNDUP
1951; X épisodes de 60 mn noir et blanc
Une série qui prit l’eau rapidement dont nous ne savons point le nombre d’épisodes (13 selon certaines sources )
Les histoires de Saturday Roundup étaient toutes des adaptations de James Oliver Curwood (1)Aucun épisode n’est visible, seul un livre en anglais cite cette série (2) La série ne dura que 3 mois
KERMIT MAYNARD 1897-1971 au palmarès édifiant plus de 350 apparitions (3) dont une dizaine de séries (Gunsmoke -- Les aventuriers du Far-West -- La grande caravane -- Rawhide)
(1) JAMES OLIVER CURWOOD 1878-1927, cet auteur comparé à Jack London a vu 200 films depuis 1910 à nos jours signés Budd Boetticher -- Michael Curtiz entre autres. L’adaptation la plus connue demeure L'Ours 1988 de Jean-Jacques Annaud production franco-américaine. il influencera même des auteurs de B.D
(2) The Complete Directory to Prime Time Network and Cable TV Shows 1946–Present 2003 échez Ballantine Books
(3) Voir biographie dans “Le western B – les années 1930-1933 de Didier Lodieu Edition YSEC 2009
center;">
6---RED RYDER
1951 : E 2 noir et blanc
center;">
center;">toutes ces séries sont au 3/4 visionnable sur Internet ou sur des supports (VHS-DVD-BLU-RAY)
RED RYDERa commencé sa vie sous forme de bande dessinée en 1938 et racontait l'histoire du cow-boy Red, de sa tante la duchesse et de son acolyte amérindien Little Beaver.
Une série radiophonique a débuté en 1942, d'abord sur le réseau NBC Blue, puis plus tard sur Mutual (1) et enfin sur le réseau Don Lee de la côte ouest (2)
Une brève tentative d'adaptation de la bande dessinée populaire sur le thème occidental "Red Ryder" (1938-1965) pour le public de la télévision. Deux épisodes pilotes ont été produits, mais aucun d’eux n’a donné lieu à une série complète. La bande dessinée était centrée sur l'héroïque cowboy Red Ryder et son acolyte amérindien, Little Beaver.
Une série enfin un sérial semblable de plus de 5 heuresThe Red Rider (1934) mettait en scène Buck Jones , suivi d’u autre en 1940Adventuresof Red Ryderet un film reprenait les aventures de nos 2 héros : CaliforniaGold Rush1946 et d’autres encore.
Episode intitulé : Whiplash
Une présentation des lieux par un narrateur fermier de son état Red Ryder (Jim Bannon) précède l’histoire qui se déroule dans le « Trou du diable ». Ce dernier est accompagné d’un très jeune indien (Louis Lettieri) qui chevauche à ses côtés et à qui il explique l’atmosphère des lieux et évoque le personnage de la Duchesse (Olive Carey) qui tient son ranch. Deux autres personnages entrent en scène Martin (Lyle Talbot) président de l’Association des Eleveurs et une jeune femme Lindy (Jean Dean) La traversée du bétail et de l’argent de la vente inquiète Martin et d’autres qui décident d’élire Red Ryder comme accompagnateur de l’expédition.
3 bandits vont attaquer l’homme et l’enfant qui se délesteront d’une sacoche supposée remplie d’argent . Red Ryder va tenter de retrouver les voleurs et leurs commanditaires
Episode gentillet qui introduit comme personnage principale un amérindien. Comme précédemment avec The Lone Ranger . Le cinéma des années 50 commençait à épouser la cause indienne et à proposer un autre regard sur cette minorité. Nous savons peu de l’origine de l’adolescent en question qui semble être accepté de tous et aucun propos raciste n’est décelé. La réalisation est honnête tout comme les scènes d’action au demeurant déjà vues plusieurs fois.
THOMAS .CARR 1907-1997 (The Guns of Will Sonnett -- Le Virginien-- Au nom de la loi -- Rawhide—Laramie etc.)
Réalisera plusieurs westerns (10 en 1950) dont Violence dans la vallée The Tall Stranger 1957 qui vaut son pesant d’or et qui atteste assez bien de l’art et la manière de faire un western regardable., et des séries durant les années 40-60
JIM BANNON 1911-1984 (Mackenzie's Raiders--Tales of Wells Fargo -- The Life and Legend of Wyatt Earp-- Fury etc )
Etonnamment c’est un autre acteur qui joue dans le pilote Gun Trouble Valley et il avait déjà interprété ce rôle dans 5 westerns auparavant
LOUIS LETTIERI 1944 ( The Adventures of Champion-- The Lone Ranger -- Buffalo Bill, Jr. -- La flèche brisée)joue Little Beaver et feras une carrière courte qu’il arrêtera à ses 16 ans après avoir de nouveau joué des indiens)
OLIVE CAREY 1896-1988 ( Tales of Wells Fargo --The Restless Gun -- L'homme à la carabine -- Have Gun -Will Travel -- Laramieetc. ) fut l’épouse d’un acteur et d’un fils fordiens ; c’est donc logique qu’elle tournera pour John Ford *: 1956 :La Prisonnière du désert (The Searchers) et 1961 :Les Deux Cavaliers (Two Rode Together). Elle joua souvent les femmes bienveillantes durant un demi-siècle
LYLE TALBOT 1902-1996 ( Larédo – Jesse James -- Stagecoach West -- Bonanza -- La grande caravane etc.) une carrière stupéfiante plus de 300 rôles dont 140 séries jouant souvent de méchants au sourire trompeur et à l’attitude hypocrite. Il fut dans beaucoup de ces westerns modestes et vite oubliés.
FRED HARMAN (1902-1982) est son créateur de la bande dessinée éponyme publiée de 1938 à 1964
(1) Mutual Film Company est une société de production et de distribution cinématographique américaine existant depuis les années 1910
(2) https://www.youtube.com/watch?v=Lt8ZYBZlxYI
"
Quand le clairon sonnera (The Last Command)
1955 de Frank Lloyd USA
Sortie vidéo : 13 février 2025 Sidonis Calysta
BONUS VIDEO
Présentation par Patrick Brion (13’)
Présentation par Jean-François Giré (15’)
Ce film militaire et militariste demeure une des rares évocations du siège de Fort Alamo par les troupes du général Santa Anna. Souvenance qui sera plus amplement développée avec le fameux « Alamo » du sieur Jahn Wayne qui s’octroya le rôle de Davy Crockett et qui s’avérait moins manichéen.
Nous savons de par ailleurs que le cinéma offrit à l’Histoire une nouvelle réalité et comme dirait untel dans un film de John Ford : « Quand la légende l’emporte sur la réalité, on imprime la légende »
Dès lors sans être circonspect, nous pouvons prendre ce script avec parcimonie sans pour autant renier les mérites intrinsèques de ce western militant
Le film est savamment orchestré même s’il n’est pas de la trempe de celui de John Wayne à l’idéologie tout aussi conservatrice. il maintient son rythme et nous offre une œuvre solide avec ses personnages étoffés, sa romance sans grand éclat et ses bagarres et autres affrontements conventionnels avec une réalisation digne d’un film à grand spectacle, avec figuration et scènes choc dont certains disent être attribuées à William Witney vétéran et réalisateur « ès westerns »
Un des intérêts de cette œuvre romanesque est l’amitié tant décriée entre Jim Bowie sur lequel le film se repose et son ennemi et ancien ami général Santa Anna ; sentiment contradictoire qui inquiète l’entourage du protagoniste et introduisant une ambivalence
Le siège de Fort Alamo, du 23 février au 6 mars 1836, mettra en scène outre le célèbre trappeur, un pionnier et soldat américain, Jim Bowie , William B. Travis militaire commandant des armées du Texas pendant la révolution texane contre les armées du Mexique dirigées par Antonio López de Santa Anna. Le film va tenter en idéalisant les protagonistes d’évoquer cette bataille devenue historique, symbolique et même emblématique
Jim Bowie (Sterling Hayden) arrive au Texas pour y constater des différents entre le gouvernement mexicain et les immigrants américains qui se sont installés au Texas. Près d’eux il leur recommande calme et patience. Il se fait rabrouer par ces derniers qui lui reproche d’être marié à la fille d’un lieutenant-gouverneur mexicain et d’être un propriétaire terrien américain. Conflit qui se matérialisera par une bagarre avec l’agressif Mike Radin (Ernest Borgnine ) qui le provoque pour un duel au couteau. Puis Bowie va se ranger du côté des révolutionnaires texan dont font partie : Davy Crockett (Arthur Hunnicutt) William B. Travis (Richard Carlson) pour lutter contre le général Santa Anna (J. Carrol Naish)
Le sieur Frank Lloyd est peu connu du public du fait que ce film ultime date des années 50 et que sa carrière s’étend aussi dans le cinéma muet et qu’il ne produisit point de westerns et que son seul film connu reste : Les Révoltés du Bounty (Mutiny on the Bounty) en 1935. L’artisan avec ses 135 films connaissait son métier et cela se remarque
STERLING HAYDEN est un acteur étrange il semble par moment ne pas jouer, tout en gardant une présence vivace . Il est présent dans beaucoup de chefs d’œuvre :Johnny Guitare (Johnny Guitar) ,Quand la ville dort (The Asphalt Jungle), ceux de Kubrick (L'Ultime Razzia et Docteur Folamour) et dans Le Parrain de Francis Ford Coppola. Il est dans de nombreux westerns aussi de moindre ambition il est vrai : 1952 :Les Flèches brûlées (Flaming Feather) de Ray Enright--Hellgate (1952) de Charles Marquis Warren --Les rivaux du rail (1952) Denver and Rio Grande ---Kansas Pacific (1953) etTop Gun (1955) de Ray Nazarro --Le défi des flèches (1954 ) Arrow in the Dust de Lesley Selander --1955 : Amour, fleur sauvage (Shotgun) --La loi du plus fort (1955) Timberjack de Joseph Kane --Quand le clairon sonnera (1955) de Frank Lloyd où il fut le fameux Jim Bowie inventeur du couteau éponyme et héros de Alamo --Le Shérif de fer-The Iron Sheriff (1957) de Sidney Salkow où il est un fils d’homme de loi livré à la vindicte populaire,Gun Battle at Monterey (1957) de Sidney Franklin Jr., Carl K. Hittleman --terreur au texas Terror in a Texas Town (1958) de Joseph H. Lewis singulière histoire qui voit le héros suédois abattre le méchant avec un harpon et sans oublier Johnny Guitare (1954) de Nicholas Ray cette œuvre maitresse qui lui apportera ses galons de dur et en fera l’archétype nouveau du héros. il se portera vers le polar aussi avant d’être happé par de grands cinéastes : Coppola- Kubrick- Altman- Bertolucci- Ruy Guerra--- et honorés par des réalisateurs français . Il verra son autobiographie dans laquelle il revient sur la période de la "chasse aux sorcières", et exprime les terribles remords qui le rongent depuis lors, porté à l’écranDer Havarist (1984) de Wolf-Eckart Bühler
CARROL NAISH (au centre de la photo) fort crédible dans ce rôle d’un Napoléon texan qui se montre dictatorial et amical notamment avec le sieur Jim Bowie dont il apprécie les qualités. Il est étonnant avec cette démarche et sa raideur de corps spéciales pour mieux camper le modèle historique Français. Nous connaissons peu sa filmographie mais cette interprétation est révélatrice d’un talent.
C’est une vedette impressionnante qui joue de l’intérieur sans gros effet ? cette manière de jouer ce Napoléon de l’Ouest épate ; son corps se cambre à chaque diction , son visage est immuable et ses paroles sonnent comme des sentences
RICHARD CARLSON : tout acteur fût -il dans des westerns 1953 :L'Expédition du Fort King (Seminole) de Budd Boetticher ou dans des films d’horreur : Le monstre magnétique de Curt Siodmak & Herbert L. Strock 1954 :L'Étrange Créature du lac noir (Creature from the Black Lagoon) de Jack Arnold.-- 1960 :Tormented de Bert I. Gordon ; il n’en demeure pas moins et le revendiqua notamment avec des westerns 1954:Quatre tueurs et une fille --Four Guns to the Border avec Rory Calhoun -- 1958L'Implacable Poursuite --Titre original : The Saga of Hemp Brown avec à nouveau Rory Calhoun --1966 Kid Rodelo avec Don Murray, Janet Leigh, Broderick Crawford figures du western. De surcroit il scénarisera ou jouera et ou dirigera inhérents à notre genre :Mackenzie's Raiders -- Riverboat –La grande caravane -Le virginien – Rawhide –Le ranch L
ANNA MARIA ALBERGHETTI est l’admiratrice juvénile de Jim Bowie , son rôle est anecdotique et n’apporte rien à l’histoire, ni à l’Histoire du Texas. Sa carrière fut courte d’une vingtaine de films. Elle reprit le chemin des studios en 2001 , trente après son dernier film. Elle est présente aux génériques de :1960 :Cendrillon aux grands pieds (Cinderfella) de Frank Tashlin qui restera avec celui-ci ses seuls films imposants.
ARTHUR HUNNICUTT ( à gauche sur la photo) Au cinéma, il joue de 1942 à 1975, notamment dans de nombreux westerns, un de ses rôles les plus connus étant celui de Zeb Calloway dansLa Captive aux yeux clairs (1952).
Il commença sa carrière avec des westerns tournés à la sauvette et quittera peu le genre qui lui allait comme un gant : 1942 :La Reine de l'argent (Silver Queen) de Lloyd Bacon -- 1943 :The Fighting Buckaroo de William Berke -- 1949 :Le Démon de l'or (Lust for Gold) de S. Sylvan Simon---1950 :Stars in My Crown de Jacques Tourneur---:La Flèche brisée(Broken Arrow) de Delmer Daves----Les Furies (The Furies) d'Anthony Man --Les Rebelles de Fort Thorn (Two flags west) de Robert Wise -- 1951 : La Charge victorieuse (The Red Badge of Courage) de John Huston -- 1951 :Les Aventures du capitaine Wyatt (Distant Drums) de Raoul Walsh---1952 : LaCaptive aux yeux clairs (The Big Sky) d'Howard Hawks
1952 :Les Indomptables (The Lusty Men) de Nicholas Ray et Robert Parrish --Une filmographie assez parlante pour ne point l’exclure du paysage de l’Ouest américain-- 1957 :L'Homme de l'Arizona (The Tall T) de Budd Boetticher -- 1965 :Cat Ballou d'Elliot Silverstein--1966 :El Dorado d'Howard Hawks -- 1971 :Quand siffle la dernière balle (Shoot out) d'Henry Hathaway--1972 :La Poursuite sauvage (The Revengers) de Daniel Mann
ERNEST BORGNINE l’homme par qui la bagarre arrivera tôt ou tard enfin c’est ce que son arrivée laisse envisager et sa filmographie n’en est pas exempt de querelles physiques : 1953 : Les Massacreurs du Kansas (The Stranger Wore a Gun) d'André de Toth -- 1954 : Johnny Guitare (Johnny Guitar) de Nicholas Ray Terreur à l'ouest (The Bounty Hunter), d'André de Toth -- 1955 : Vera Cruz de Robert Aldrich -- À l'ombre des potences (Run for Cover) de Nicholas Ray -- 1956 : L'Homme de nulle part (Jubal) de Delmer Daves -- 1969 : La Horde sauvage (The Wild Bunch) de Sam Peckinpah ; films qui sont loin d’être du menu fretin
Face à eux , des visages familiers :
BEN COOPER : 1954 :Johnny Guitare (Johnny Guitar) de Nicholas Ray
JIM DAVIS : le Jock Ewing deDallas et d’une vingtaine de westerns
JOHN RUSSELL : qui terminera sa carrière chez Clint Eastwood (Josey Wales hors-la-loi ---Honkytonk Man (1982, ---etPale Rider, le cavalier solitaire)
VIRGINIA GREY : 1 945 :La Belle de San Francisco (Flame of Barbary Coast) de Joseph Kane-- 1959 :Une balle signée X (No Name on the Bullet) de Jack Arnold -- 1964 :Police spéciale (The Naked Kiss) de Samuel Fuller –
RUSSELL SIMPSON acteur fordien par excellence : 1940 :Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) -- 1941 :La Route au tabac (Tobacco Road) -- 1953 :Le soleil brille pour tout le monde (The Sun shines bright) --
SLIM PICKENS apprécié par Sam Peckinpah: 1965 :Major Dundee --1970 :Un nommé Cable Hogue (The Ballad of Cable Hogue)-- 1972 :Guet-apens (The Getaway -- 1973 :Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett & Billy the Kid)
THE CISCO KID 1950-56
ANNEE :1950-1956
SAISON :6---156 épisodes de 30 mn
CREATEUR : ?
PRODUCTEUR :ZIV Television Programs
SYNOPSIS : Cisco Kid traverse la frontière américaine avec son acolyte, Pancho, luttant contre la corruption
PILOTE : « Boomerang » diffusé 5 sept. 1950
REALISATEURS :Lambert Hillyer (40 épisodes) -- Paul
Landres (31) -- Eddie Davis (29) -- Leslie
Goodwins (14) -Derwin Abrahams (13) etc.
SCENARISTE (S)J. Benton Cheney (31) Barry Cohon (17)
Barney A. Sarecky (10)
MUSIQUE :Albert Glasser
CASTING PRINCIPAL : Duncan Renaldo --Leo Carrillo-
INVITES PERMANENTS : Troy Melton -- Bill Catching --
Marshall Reed -- Keith Richards
Chuck Cason-- Zon Murray—
Earle Hodgins--Steve Clark
Cisco Kid est un personnage de fiction créé par l'écrivain américain O. Henry dans sa nouvelle «The Caballero's Way », publiée en 1907. Tueur sanguinaire dans cette première version, Cisco Kid devient un personnage beaucoup plus positif dans les adaptations cinématographiques qui se succèdent de 1928 à 1950, ainsi que dans une série télévisée à succès diffusée de 1950 à 1956 et un « comic strip » publiée de 1951 à 1968.
Donc le héros ne sera pas si sobre, ni si violent au contraire il est positiver donc fréquentable pour le public d’alors qui s’initiait aux séries genre naissant
1928 :In Old Arizona de Irving Cummings et Raoul Walsh
1931 :The Cisco Kid de Irving Cummings
1937 :Le retour de Cisco Kid de Herbert I. Leeds
1939 :The Cisco Kid and the Lady de Herbert I. Leeds avec Cesar Romero
1940 :Viva Cisco Kid : avec Cesar Romero
1940 :Romance of the Rio Grande avec Cesar Romero
1940 :Lucky Cisco Kid avec Cesar Romero
1940 :The Gay Caballero avec Cesar Romero
1940 : Lucky Cisco Kid de H. Bruce Humberstone avec Cesar Romero
1941 :Le Roméo errant (Ride on Vaquero) : avec Cesar Romero
1945 :The Cisco Kid Returns de John P. McCarthy avec Duncan Renaldo
1945 :South of the Rio Grande de Lambert Hillyer avec Duncan Renaldo
1945 :Old New Mexico de Phil Rosen avec Duncan Renaldo
1948 :The Valiant Hombre de Wallace Fox avec Duncan Renaldo
1949-- Satan's Cradle de Ford Beebe avec Duncan Renaldo
1949 :The Daring Caballero de de Wallace Fox avec Duncan Renaldo
1949 :The Gay Amigo de de Ford Beebe avec Duncan Renaldo
1950 : The Girl from San Lorenzo de Derwin Abrahams avec Duncan Renaldo
1994 :Le Cisco Kid téléfilm de Luis Valdez avec Duncan Renaldo
* Il s'agit de la première série télévisée tournée en couleur. Cependant, les émissions étaient encore en noir et blanc à l'époque et peu de téléspectateurs ont vu la série en couleur avant les années 1960.
**Nos amis les bêtes : Après Champion le cheval de Gene Autry Diablo était le cheval de Cisco Kid. Loco était le cheval de Pancho.
***En France, la série a été diffusée à partir du 5 septembre 1986 sur Canal+. Elle était programmée le vendredi à 17h30
**** Les deux vedettes de la série assurentleurs cascades.
**** diffusée entre le 5 septembre 1950 et le 22 mars 1956 ensyndication (système qui consiste à vendre à plusieurs diffuseurs le droit de reproduire un contenu ou de diffuser un programme. Le vendeur de contenu est appelé Syndicate).
Sources :
« one of the most kid’s westerns never ran on anetwork .Sold individually to local stations ; the cisco kid was not only the first big syndicated film hit, but was in fact one of the first popular filmed programs on TV (most shows at that time done live)
« L'un des westerns pour enfants les plus jamais diffusés sur une chaîne. Vendu individuellement aux stations locales ; Cisco Kid n'était pas seulement le premier grand succès cinématographique syndiqué, mais était en fait l'un des premiers programmes filmés populaires à la télévision (la plupart des émissions à l'époque étaient diffusées en direct) »
Boomerang Pilote diffusé le 5 sept. 1950
REALISATEUR : Derwin Abrahams
SCENARIO : J. Benton Cheney
ACTEURS : Duncan Renaldo--Leo Carrillo-Jane Adams-- Byron
Foulger -- Stephen Chase
Les 2 protagonistes pénètrent dans une banque où ils croisent Miss Harley (Jane Adams) la fille du banquier (Byron Fouger) que Cisco véritable séducteur charme non sans oublier leur mission se faire passer pour des bandits pour mieux en coincer d’autres qui ont usurpé leurs identités . Pour cela ils seront mis en prison et devront se débrouiller pour s’innocenter
Rien de transcendant, ni de nouveauté dans cette série consensuelle, familiale voire tout public de 30 mn et en couleurs qui demeure l’un des 3 plus longues du début des années 50
Les 2 protagonistes Cisco Kid (Duncan Renaldo) et Pancho (Léo Carrillo) sont deux amis qui œuvrent pour la loi et la Justice . Le premier est de noir vêtu teinté de motifs blancs , svelte , sportif souriant et charmeur ,Sancho comme celui de Don Quichotte est bedonnant, néanmoins actif , amical sert de faire valoir Le western ronronnait à cette époque d’or et les séries qui pullulèrent parfois l’imitèrent
DUNCAN RENALDO qui endossa le rôle durant 156 épisodes et l’avait incarné dans des films de 60 mn dès 1945 : The Cisco Kid Returns1948 :The Valiant Hombre Satan's Cradle 1949 de Ford Beebe --The Daring Caballero de et d’autres qu’il produisit et co scénarisera parfois sans y jouer : 1947Bells of San Fernando de Terry O. Morse. Après la série peut être las de jouer les hispaniques il se retirera du métier.
JANE ADAM (1918-2014) une carrière courte avec des petits rôles et parfois en tète d’affiche pour des westerns de série B .joués par Johnny Mack Brown : 1950Outlaw Gold de Wallace Fox etLaw of the Panhandlede Lewis D. Collins -
BYRON FOULGER au nom non mémorisable est pourtant l’un des visages familiers du cinéma américain avec plus de 500 rôles dont plus de 130 séries durant sa carrière sur 2 générations au point de ne pas être crédité pour ses participations qui souvent furent éphémères. Parmi ses dernières nous avons :Hopalong Cassidy – Cowboy G-Men -- The Gene Autry Show --Steve Donovan, Western Marshal-- Daniel Boone – Laredo -- Gunsmoke—Bonanza – La grande Caravane-Rawhide -- Les voyages de Jaimie McPheeters -- Daniel Boone sans oublier son passage dans des westerns réputés :
STEPHEN CHASE (1902-1982) avait une carrière imbibée de séries et de westerns à la sauvette
DERWIN ABRAHAMS Téléaste avec 45 réalisations à son actif dont 12 séries et une trentaine de petits westerns pas tous restés en mémoire
Références
*** Zoran Djukanovic, « The Astonishing Visual Narration of The Cisco Kid : Beyond the Boundaries of Story » [archive], sur The Comics Journal, 12 juin 2019.
----Patrick Gaumer, « Cisco Kid (The) », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, 2010 (ISBN 9782035843319), p. 184.
The Gene Autry Show
ANNEE : CBS du 23 juillet 1950 au 7 août 1956
SAISON : 5
EPISODES : 91 épisodes de 30 mn
76 en noir et blanc et 15 en couleur
CREATEUR : Gene Autry
PRODUCTEUR : Flying 'A' Productions (Gene Autry)
SYNOPSIS :Les déambulations de 2 héros Gene Autry et son cheva Champion et le comique de service : Pat Buttram
PILOTE :Head for Texas
REALISATEURS : George Archainbaud-- Frank McDonald --
SCENARISTE (S) : Elizabeth Beecher -- Betty Burbridge -- Virginia M. Cooke -- Sue Dwiggins une des rares séries qui est écrite pazr des femmes
CASTING PRINCIPAL : Gene Autry -- Pat Buttram—
INVITES PERMANENTS : Bob Woodward -- Art Dillard -- Gregg Barton -- Harry Lauter -- Gail Davis -- qui interviennent dans 15 à 40 épisodes
Cette série mettait en action une star du western Gene Autry (1907-1998) est un cow-boy chantant qui tourna plus de 70 western modestes dirigés notamment par John English --Joseph Kane --- George Archainbaud -- Frank McDonald---William Morgan --George Sherman de 1934 à 1953 tournant jusqu’à 4 à 5 par an ; tous ses personnages se nommait Gene Autry. Ces films duraient une bonne heure et était produits par Republic
Pictures connue pour son investissement dans le genre avec ses séries B qui regroupe deux autres protagonistes : Pat Buttram qui gardelui aussi son nom de scène et Champion le cheval du héros qui aura sa propre série. Tous trois vont sillonner l’Ouest en quête d’aventures et de justice dessinant un feuilleton on ne peut plus conservateur, moraliste pour tout public surtout juvénile
Les épisodes seront réalisés en grande partie par George Archainbaud -- Frank McDonald -- D. Ross Lederman -- Wallace Fox ; les scripts seront signés par une bonne vingtaine de scénaristes inconnus dont cinq femmes genre peu présent dans ce programme (Elizabeth Beecher -- Betty Burbridge-- Virginia M. Cooke-- Sue Dwiggins-- Polly James ) et fait rare
Au terme de sa carrière cette vedette entama un dernier tour de piste avec cette série . il produisit cette série ainsi que …… Il deviendra une marque de fabrique
Le Gene Autry Show a eu deux spin-off (œuvre narrative dérivée d'une œuvre déjà existante) , Les Aventures de Champion et Annie Oakley
La série télévisée complète : The Gene Autry Show, saisons 1 à 5 est sortie en coffret en zone 1
PILOTE :Head for Texas
Épisode diffusé le 23 juil. 1950
Réalisation : Frank McDonald
Scénario : Dwight Cummins
INVITES : Gene Autry -- Pat Buttram-- Barbara Stanley -- George J. Lewis - Ben Welden -
Le baladin Gene Autry poussant sa première chanson rencontre sur sa route un adolescent Billy Stone (Jim Frasher) puis le Sheriff local Connors (Ray Bennett) avec sa camionnette en panne .Plus tard une bagarre va éclater entre un contremaitre Rod Benton (George J. Lewis) et Gene Autry ; ils seront séparés par Melle Sandy Dawson (Barbara Stanley)
Des voleurs de bétail du ranch de Sandy Dawson accusent le contremaître Gene Autry et son acolyte Pat Jensen ( Pat Buttram ) de vol de bétail, , Billy avec qui Gene s'est lié d'amitié, à prouver leur innocence.
Un épisode sans grand relief pour ne pas dire terne avec son lot de bagarres , de chevauchées et sa morale paternaliste qui introduit les deux protagonistes masculins de la série qui en engendra d’autres similaires
FRANK MCDONALD (1899-1980) est un « téléaste » prolifique responsable durant plus les années 30-60 de la réalisation de plus de 300 épisodes de séries pourThe Range Rider-- Adventures of Wild Bill Hickok -- Annie Oakley -- La flèche brisée -- The Life and Legend of Wyatt Earp (149c épisodes) --Buffalo Bill, Jr. -- Pony Expresset de plus de 50 westerns de série B tournés à la va-vite avec des cowboys chantants : Roy Rogers, Gene Autry entre autres. il est peu aisé de statuer sur sa carrière tant elle est dense et que peu de regard critiques existent. Nous ne connaissons que grâce à une sortie DVD quele trésor des collines rouges (1955) etDuel au Colorado 1963 avec Audie Murphy
DWIGHT CUMMINS (1902-1985) moins connu que le méconnu précité est responsable de certains scripts évoqués ; rien de transcendant
BARBARA STANLEY carrière courte de 6 films
BEN WELDEN (1901-1997) acteur de série au visage familier comme beaucoup de méchants 250 participations dont 55 séries souvent dans de rôles de gangsters
GEORGE J. LEWIS (1903-1995) avec autant et même plus de rôles (300)
PAT BUTTRAM (1915-1994)fut un quatrième couteau qui eut que cette série pour une reconnaissance. Il fut plus connu pour sa voix qu’il prêta plusieurs fois : 1970 :Les Aristochats(The Aristocats)-- 1973 :Robin des Bois (Robin Hood)-- 1977 : Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) -- 1981 :Rox et Rouky (The Fox and the Hound) -- 1988 :Qui veut la peau de Roger Rabbit(Who Framed Roger Rabbit) de Robert Zemeckis –
PS : d'autres épisodes seront proposés dans des articles concernant toutes ces séries comme LA SAGA GENE ATRY SHOW
1950-1954 – et 1956 -S 4 / E 14: noir et blanc de15 mn puis 30 mn
Diff. originale 11 décembre 1950 – 14 juillet 1956
Cette décennie allia culture et divertissement : ici reprendre l’Histoire de l’Ouest et la traduire simplement pour entre autres un jeune auditoire. Pour cette approche qui semble être la première docufiction. Il fallait une figure charismatique : un être sérieux, franc, drôle éducatif et bienveillant car cette émission doublée de film était pour un jeune public.
La Société de production National Broadcasting Company (NBC) prit pour présentateur un second rôle célèbre à la bouille sympathique et au ton jovial auquel tout un chacun pouvait s’identifier. Ce fut GABBY HAYES un acteur spécialisé dans le western qui présentera ce spectacle familial - donc contraint à enrober la réalité- durant 4 années narrant les aventures et les mésaventures des héros de l’Ouest.
Il illustrait ses narrations avec des extraits d’anciens westerns et voulait cibler un jeune public. Il fit durant 4 ans cette démarche qu’il reprit en 1956 sous l’égide de ABC (American Broadcasting Company)
D’autres studios reprendront cette directive que l’on peut affilier à la docu-fiction même si l’objectivité n’est pas sa première qualité avec des vedettes telles que Gene Autry Roy Rogers et Eddie Dean. À soixante-cinq ans, Gabby commence sa seconde carrière à la télévision tournant définitivement le dos au grand écran après près de 200 apparitions dont plus de 180 westerns – certes souvent de 60 mn – ayant pour partenaires notamment John Wayne ou Randolph Scott
Cette série est si atypique que peu ou prou de critiques la citent ou ne veille la reconnaitre, ne fusse comme genre ou comme créativité certes condescendance mais culturellement présent. Elle démontre le pouvoir agrandisseur du petit écran devenu hagiographe d’une Histoire de l’Ouest donc la véracité va être remise en cause dès cette décennie et les suivantes relirons le passé de façon plus objectif. Ceci est une autre histoire, regardons cette série soporifique qui sublime son vécu et le saupoudre de morale . Plus tard certains épisodes furent colorisés
GEORGE 'GABBY' HAYES 1885-1969 est le second rôle classique pour ne pas dire stéréotypé qui se résume par une personnalité de comique troupier et d’ami fidèle secourant le héros (joué principalement par Roy Rogers, et quelquefois par Randolph Scott ou John Wayne, tournant près de 200 films essentiellement des westerns des années 30-40 dont peu laissèrent des souvenirs impérissables. C’est un acteur qui joue de sa faconde , de sa popularité enfin de sa popularité puisqu’en 1956 il revient avecThe Gabby Hayes Show qui demeure une approche ou un détournement du genre.IL fut souvent le faire valoir de de John Wayne, Hopalong Cassidy Randolph Scott (1947 :Du sang sur la piste -- Trail Street --1948La descente tragique- Albuquerque etFar-West 89 Return of the Bad Men de Ray Enright et de Roy Rogers (1942 :Man from Cheyenne Joseph Kane1945 : Oklahoma Man from Oklahoma de Frank McDonald
Season 1, Episode 2 | Plumber
Le générique copié et recopié 100 fois montre l’acteur chevauchant ardemment sa monture. Ensuite nous le voyons assis taillant un morceau de bois racontant une anecdote supposée être drôle puis enfin abordant l’histoire du jour
Cette fois celle-ci concerne une ville difficile avant l’arrivée du Marshall Cheyenne Davis qui voit d’abord celle de bandits bruyants (gang de Lefty & Decker ) et impolis. L’homme de loi doit rosser dans un magasin de munitions l’un d‘entre eux Lefty qui décide plus tard de se venger
Intervention de l’acteur qui insiste sur la rancœur de Lefty ???
La suite est devinable : Cheyenne Davis va gagner et l’intervenant va venir expliciter une situation que tout le monde a comprise.
Mais d’où sort ce western dont nous ne sauras pas d’avantage faute de générique. « Les histoires basées sur l'histoire ont été écrites par Horton Foote et Jerome Coopersmith [1)
De toute façon l’ensemble n‘est guère emballant tout comme ce type de narration et n’en veut qu’au public adolescent. Toujours est-il qu’il existe un DVD comportant certains épisodes (2)
L’ensemble sera répété dans les autres épisodes, ce qui nous donne à dire que la télévision est bel et bien un enfant de la radio et un passeur de mémoire fusse-t-elle erronée
(1)https://en.wikipedia.org/wiki/The_Gabby_Hayes_Show
(2) Durée : 1 heure et 40 minutes Épisodes diffusés à l'origine entre 1950 et 1954 -
https://www.oldies.com/product-view/5029D.html